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Nom du blog :
veropmonbypass
Description du blog :
Mon by-pass et ses nombreuses erreurs médicales, chirurgicales, qui ont failli me coûter la vie.
Catégorie :
Blog Santé
Date de création :
04.11.2008
Dernière mise à jour :
02.01.2010

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Mon by-pass ! Oui mais à quel prix ?

Mon by-pass ! Oui mais à quel prix ?

Publié le 04/11/2008 à 12:00 par veropmonbypass
Mon by-pass ! Oui mais à quel prix ?

Je m’appelle Véronique. J’ai 42 ans. Je suis célibataire, sans enfant. J’exerce la profession d’éducatrice auprès d’adolescents dits « cas sociaux ». Actuellement en maladie de longue durée pour dépression consécutive à un Syndrome de Stress Post-Traumatique au milieu médical, hospitalier etc.

J'ai eu d'énormes problèmes de santé entièrement liés au by-pass.

Avant cette intervention, je n'avais jamais séjourné à l'hôpital, pas de problème lié à l'obésité, RIEN !

Je ne me rends compte seulement maintenant de la chance que j'avais en ayant la santé !!

En bref, j'ai été opérée du by-pass le 5/11/2003.
De très grosses et interminables douleurs s'en sont suivies.
On m'a fait un togd le 7/11/2003 où tout était normal sauf que l'on s'est rendu compte après le togd que la manipulatrice radio s'était trompée, au lieu de me faire boire le liquide, elle me l'avait injecté par la sonde gastrique avec l’impulsion d’une seringue. Moi je ne savais pas que c'était une erreur et lorsque je l'ai dit au chirurgien, il a fait une grimace, qu'il a vite esquissée.
Le fait est, que le lendemain, j'ai fait une péritonite, avec choc sceptique, personne ne veut prendre le risque de me réopérer, c'est un jeune chirurgien qui débute, qui se mettra tout le monde à dos mais qui pratiquera cette intervention et me sauvera probablement une première fois la vie. J'ai donc été ré opérée en urgence dans un autre hôpital (car dans l'hôpital où ils font les by-pass à Nice, il n'y a pas de bloc le week-end ou en cas d'extrême urgence ! Je n'étais "qu'en choc sceptique..."), l'hôpital en question m'a gardée aux soins intensifs toute la nuit, puis le lendemain, le SAMU m'a ramenée à l’hôpital initial où on m'a reconduite dans le service de chirurgie digestive.
Je ne voulais plus y retourner, le chirurgien passe me voir et me profère quasiment des menaces si je refuse de retourner dans son service ! Et ce le lendemain matin de la péritonite, il s'est déplacé dans cet autre hôpital, aux soins intensifs UNIQUEMENT par peur de scandale !!! Mais son manque d'humanité ne s'arrêtera malheureusement pas là ! Une erreur est humaine je le conçois mais quand la personne qui l'a commise refuse de se remettre en question et vous traite comme de la marchandise voilà ci-après le résultat !! Alors que j’étais toujours en grande souffrance physique, lorsque ma sœur Sido lui demande s’il ne peut rien faire, il lui répond : « laissez-la gérer ça toute seule, elle fait son cinéma » ! Et quel cinéma, péritonite !!!! Sido montera de nombreuses fois au créneau en questionnant le chirurgien, qui tente d'user de son charme pour ne pas lui répondre ! Mais elle a été tenace et ne l'a jamais laissé rentrer dans ce jeu ! Elle voulait comprendre pour elle, pour moi, pour nous. C'est une des première raison qui ont fait que je me suis accrochée, là je sentais Sido proche de moi qui me soutenait et qui ne s'en laissait pas conter ! C'était énorme pour moi ce soutien !

Le 10/11/03 on m'annonce que j'ai un épanchement pleural donc : kiné 3 fois par jour et radio des poumons tous les jours. Je souffle plusieurs fois par jour dans un boitier avec des billes qui doivent monter et descendre pour faire travailler mes poumons.

Le 11/11/2003, j'ai inconsciemment arraché tous mes pansements, mes tubes, ma sonde gastrique et je suis tombée dans le coma. On m'a redescendue en réanimation, là j'ai déliré 3 jours et 3 nuits complètement inconsciente. Mes sœurs, mes parents, croyaient que j'allais mourir, moi je les percevais à peine mais j’étais envahie d'une énorme angoisse intérieure. Je me souviens d’un retour brutal à la réalité, où j’ai du reprendre conscience quelques secondes avant de replonger. Je ne sais plus ce que je disais dans mon délire, probablement que j’étais seule et que personne ne m’aimait, le fait est que ma sœur, Mouki était là, elle s’est énervée et m’a dit : est-ce-que tu penses que si je ne t’aimais pas je serai là prêt de toi comme tous les jours au lieu d’être en train de réviser ou d’être avec ma fille et mon mari, elle pleurait, j’ai ouvert les yeux, j’ai dit pardon, des larmes ont coulé sur mes joues et je suis repartie dans le néant. A ce moment là, une fois encore, grâce à l’un des mien et notamment Marie-Claude cette fois là, je me suis raccrochée à la vie. Mes sœurs ont joué un rôle énorme dans cet épisode de ma vie, délaissant leur famille, enfant et même études et boulot. Ma reconnaissance va bien au delà de ce qu'on peut imaginer dans le réel. Mon père sera mon pilier de tous les jours, parfois je lui mentais en lui disant que ce n'était pas utile qu'il vienne que j'avais beaucoup de visite. En fait il n'en était rien, j'étais seule, lâché de tous mes amis lassés probablement par une hospitalisation et un statut de mourante ou presque trop long... Ma mère est venue me voir en réa accompagné de ses ambulanciers sur son fauteuil roulant elle était belle et bien là elle aussi bien présente. Parfois elle se faisait déposer par les ambulanciers à l'hôpital, commandait un plateau repas et passait ses journées avec moi. Papa, maman ce que vous avez fait est ÉNORME !
Des images que je ne pourrais jamais oublier défilaient pourtant dans ma tête, plus oppressantes et angoissantes les unes que les autres. J’ai voyagé en avion, j’ai fait des livraisons dans des petites épiceries de quartier en avion ! Parfois je devais descendre pousser l’avion car les ailes ne passaient pas dans certaines rues. Je suis dans l’avion au retour d’Hong-Kong, au passage l’avion s’arrête à Ajaccio pour récupérer l’équipe professionnelle de l’OGCN dans laquelle mon neveu de 5 ans venait de faire son entrée lol, je demande des nouvelles de ma BMW alors que je n’en ai jamais eu. Bref voici un extrait des moments marrants. Les autres sont tellement horribles que je préfère ne pas les noter de peur de heurter.

En fait avant de rentrer à l'hôpital, je prenais des anxiolytiques et des antidépresseurs. Le chirurgien avait décidé de me sevrer brutalement (initiative personnelle sans conseil d’un psy ou d’autre professionnel de ce genre de démarche) sans rien me dire et sans rien m’avoir donné du tout depuis le début. Je me suis fais un sevrage dans les règles !!!

Par la suite, on m'a laissé un drain, on m'a fait un test au bleu de méthylène le 15/11/2003 celui-ci est ressorti ! MAUVAISE NOUVELLE !!! J'ai une fuite et Pampers n'y pourra rien !

Le 24/11/2003 en fin d'après-midi je quitte la réa et on me remonte dans "mon" service initial.

J’ai été maintenue à jeun, et après un togd le 2/12/03, on a décidé de me ré alimenter à partir du 6/12/2003. Je suis sortie de l'hôpital le 8/12/03. Plus d'un mois après.

Mais c’est fini ! Je suis DEHORS !


J'ai scrupuleusement suivi les conseils du chirurgien et de la diététicienne quant à l'alimentation liquide, mixée, hachée puis entière, j'avais parfois des douleurs dans le ventre mais le chirurgien disait qu'il n'était pas inquiet. Lorsque j’allais le consulter, il ne touchait même pas mon ventre duquel je me plaignais pourtant !

Le 30 décembre 2003 j'ai eu de la fièvre, des nausées, je suis allée à l'hôpital mes analyses (CRP supérieure à 500) montrent que j'ai une infection ; pas d'investigation supplémentaire et on me renvoie chez moi.

Le 31/01/04, soit un mois plus tard, je ne tiens plus, j'ai mal au ventre, au point que je suis obligée de marcher pliée en deux pour atténuer ma douleur, mon ventre est devenu rouge et a doublé de volume notamment sur la cicatrice de la péritonite.
J’appelle le chirurgien chez lui qui me dit d'attendre lundi car cela ne servirait à rien de me rendre aux urgences, ils ne sauraient pas traiter le problème s’il y en a un (il en doute encore !!) et de me rendre à l'hôpital afin de le rencontrer. (Depuis le début et avec la suite vous pourrez voir que lui NON PLUS NE SAVAIT PAS ! Mais pas un brin d'humilité) !

Je ne vous parle même pas des douleurs, durant tout le week-end je n’ai pas pu dormir pendant 2 nuits.

Le 2/02/04 je vais en consultation à l'hôpital où on m’hospitalise en urgence. "Mon" fameux chirurgien s'est encore défilé, ce n'est pas lui qui me reçoit, mais une chirurgienne de son staff. Elle diagnostique un abcès de paroi, je pleure, je dis que je ne veux plus passer au bloc, un interne me dit que je ne m’inquiète pas demain ils feront en sorte de l’aspirer sous anesthésie locale et tout sera réglé, il me promet que je ne repasserai pas au bloc.

Le 3/02/04 au matin, on vient me préparer pour passer au bloc, je répète les paroles de l’interne la veille au soir, on me répond que c’était pour ne pas m’inquiéter ! (LES MENSONGES COMMENCENT OU CONTINUENT !!! ET CE N'EST QUE LE DÉBUT) !
J’arrive au bloc désemparée, j’attends de voir quel chirurgien va m’opérer (je n'ai toujours pas vu ni l'initial, ni celui de la péritonite), mais je n’aurai pas cet honneur, on m’endort avant, je suis inquiète à mourir.
A mon réveil le chirurgien qui m’a opéré de la péritonite rencontre ma famille et explique que c’était bénin, qu’il y avait un abcès, il n’en connait pas l’origine mais il a tout nettoyé et tout va bien. (J’apprends presque 1 an après grâce à un compte rendu opératoire que ce n’est pas lui qui m’a opéré mais un chirurgien différent des deux précédents, le chef du service en personne, "le grand professeur !!!!).

Le soir de l'intervention, une infirmière vient me faire le pansement lorsqu'elle le défait, je me rends compte que j'ai une plaie béante sur le ventre, je pousse un cri d'horreur en disant qu'ils avaient oublié de me recoudre et l'infirmière est aussi inquiète que moi. Elle a tout lâché et est a quitté ma chambre afin d’aller voir une collègue pour avoir des explications. Je suis terrorisée !
Lorsqu’elle revient, elle s’excuse et m’explique que lorsqu’il y a un abcès, pour empêcher une nouvelle abcédassion il faut laisser la plaie se refermer seule !
Ils auraient pu me le dire avant que je ne découvre "ce trou" toute seule et dans ces conditions et prévenir au moins l'infirmière pour qu'elle ait une autre réaction !

Le lendemain, on me ré alimente en TTB (Thé, Tisane, Bouillon), puis nourriture entière et normale dés le 5/2/04.

Ensuite comme par enchantement, on me fait un togd le 6/02/04 qui s'est avéré mauvais, (il y a de nouveau une fuite ou est-ce la même depuis le début je ne saurai jamais !! Mais comment ont-ils fait pour ne pas la voir quand ils m'ont (r)ouvert il y a quelques jours ???? On me remet à jeun strict et on envisage le fait que j'ai une fistule. Je ne sais pas ce que c’est, je comprends une pustule alors je pose des questions, je demande si c’est un bouton, on me répond OUI, et quand je dis que je ne comprends pas qu’à cause d’un bouton je sois mise à jeun, on ne m’en dit pas plus.
Je vais mettre 3 JOURS A SAVOIR CE QU’EST UNE FISTULE !
En gros, le morceau d’estomac qu'il me reste a un trou (des agrafes ont lâchés probablement dés le 7/11/2003 !!), occasionnant une fuite, cette fuite a creusé un tunnel jusqu’à ma paroi, et si j’avale quelque chose cela ressort par la paroi ! Il faut que ce tunnel se referme. On m’a opéré il y a 3 jours d’un abcès de paroi, et sur le compte rendu opératoire, je peux lire (1 an après seulement) Aucune liaison entre l’estomac, l’œsophage et la paroi et comme par magie, 2 jours après l’intervention j’ai une fistule ! C’est dingue ! Ne serait-ce pas elle qui aurait occasionnée mon abcès de paroi ??? Ma question restera à jamais sans réponse de l’équipe de chirurgiens !


Effectivement, le 9/2/04 on me fait boire du bleu, qui est directement ressorti dans la plaie qui est de la grosseur d’un paquet et 1/2 de cigarettes (on a regardé ça rentrait !! en long, en large et en travers). Des photos sont disponibles là : http://vponzanellimonbypass.blog4ever.com/blog/photo-290375.html. ATTENTION ELLES PEUVENT ÊTRE CHOQUANTES !

La solution du chirurgien : me donner de la nourriture par perfusion et me laisser à jeun strict. Pas une goutte d'eau pas une pastille à sucer RIEN ! Il faut empêcher la salive de se fabriquer pour assécher la fistule !!

Tous les jours et ce 2 fois par jour on me fait des lavages dans la plaie, l’infirmière verse un flacon de sérum phy et Bétadine dans la plaie puis aspire avec une seringue à gavage, puis avec des mèches et sans mèche, des mèches simples puis des mèches aux algues spécialement commandées pour moi. On me nettoie la plaie intérieure, extérieure et on referme le pansement. Lorsqu'on revient me le changer il était toujours trempé ! ET ce malgré le jeûne !

Bref je vous passe les détails de souffrances physiques et morales à ce moment là de la journée notamment.

Le 18/2/04 on me fait boire du bleu qui n'est pas ressorti dans la plaie ouf c'est fini !

Le 19/2/04 on me fait un nouveau togd qui n'était pas bon eh bien non ce n'est pas fini !! La douche écossaise continue…

Je reste à jeun et à l'hôpital.

Le 22/2/2004 j'ai une permission pour rentrer chez moi et fêter en famille l'anniversaire de ma sœur Mouki. C'est un vrai bonheur de retrouver tout le monde ailleurs qu'à l'hôpital mais le jeun strict commence à peser ; encore plus dehors où les tentations sont plus grandes !! Mais je ne craquerais pas ! (Jamais d'ailleurs en 6 mois et demi de jeun strict pas de boisson, de nourriture, de chewing-gum, de bonbon RIEN !) et puis c’est tellement bon d’être là tous ensemble !

Le 25/2/2004 re-togd + scanner il y a vraiment une fuite et une fistule je reste toujours à jeun et à l'hôpital.

Le 28/2/2004 j'obtiens une permission, si importante pour mon moral. Je vais un peu me balader dans un grand magasin mais étant épuisée je reste chez mes parents qui me ramènent le soir à l'hôpital.

Le 2/3/04 j'ai eu une écho/doppler du mollet, ils craignaient une phlébite !! Ouf il n'en était rien !!

Le 5/3/2004 togd+scanner, cela n'est toujours pas bon ! La radiologue qui commence à me connaître est désolée peut-être, mais pas autant que moi, mais elle au moins compatit ! Et comme je ne me plaints de rien, on ne prend même plus la peine de m’accompagner dans ce genre d’examens, je descends seule au sous sol et je remonte seule dans le service au 2 ème étage, donnant moi-même au personnel soignant ou au chirurgien, les résultats que la radiologue a toujours la gentillesse de me donner avant que je ne remonte !

Je reste à l'hôpital et à jeun mais ça vous devez commencer à le déduire tout seul.

Le 7/3/04 j'ai une permission, je vais chez mes parents où mes sœurs, neveu, nièce et beaux frères me rejoignent pour un moment partagé loin des soucis de l'hôpital ! Moi ça va mais eux commencent à craquer, à se lasser ce n’est pas difficile pour moi de les comprendre ! Ils sont inquiets, ils ne voient pas la fin, de plus je pense que moi je ne me rends pas véritablement compte de la gravité de ce que j’ai. Eux en revanche OUI. Leur quotidien, les aléas de la vie, les gamins, la maison et moi, moi, moi depuis plusieurs mois maintenant, je souffre pour eux mais en même temps j’ai tellement besoin d’eux.

Le 11/3/04 on me refait une écho-doppler tout va toujours bien côté phlébite tant mieux !!

Le 11/3/04 togd, on me dit que ma fistule fait 1 cm de diamètre c'est énorme !! Donc vous l'aurez compris à jeun et à l'hôpital.

Le 19/3/04, togd, on m'annonce que ma fistule est presque refermée ! Ouf je tiens le bon bout apparemment ENFIN !!

Le 21/3/04, j'ai 40°C de fièvre, en fait, j'ai attrapé une infection par la voie centrale (endroit par lequel on m'envoie la nourriture par perfusion, on me donne des antibiotiques et presque instantanément, je fais un choc anaphylactique avec œdème de Quincke et urticaire géant « ça gratte » !!
On me redescend rapidement en réanimation car ma gorge enfle je commence à étouffer. Donc flash de cortisone et tout le reste. Je passe toute la nuit entre la vie et la mort entre 4,5 et 6 de TA, au petit matin, l'anesthésiste qui a effectué sa garde auprès de moi me dit : « on n'est pas passées loin de la catastrophe », j'ai cru vous perdre à plusieurs reprises. Je comprends à ce moment là que ma vie est restée en suspends cette nuit mais qu’une fois encore elle a décidé de rester avec moi !!! Cette dame qui avait passé sa nuit à mes côtés m’avait donc sauvé la vie ! Merci. En revanche, j’assiste à l’agonie lente d’un monsieur en face de moi en diagonale, l’infirmière passe la nuit à lui faire des aspirations au niveau des bronches je pense, il a un râle plaintif, il mord le tube, il doit avoir mal.

Le lendemain matin, 2 anesthésistes rentrent dans la salle avec un interne, ils rigolent entre eux, je comprends alors qu’ils vont faire pratiquer par l’interne une trachéotomie au monsieur qui a souffert toute la nuit mais j’entends dans leur discours qu’ils vont le faire à vif car je cite « de toutes les façons, il ne sent plus rien » ! C’est alors que j’entends un cri de souffrance déchirer la salle, il sentait encore quelque chose, mais eux rigolent ! Je suis désemparée face à la souffrance de ce monsieur je pleure en silence dans mon coin. Il décédera 2 nuits plus tard dans des souffrances toutes aussi atroces ! (Je croyais que nous ne laissions plus les malades souffrir de nos jours, je croyais que nous étions suffisamment calés en algologie pour les soulager temporairement du moins ! LA PREUVE EST LA !! IL N'EN EST RIEN !!! BIEN AU CONTRAIRE !! RIEN NE LUI A ÉTÉ ÉPARGNÉ ! La tristesse et le dégoût de ce milieu m'envahissent ! Il est IMPITOYABLE ! De plus, on vient de m'annoncer une grande nouvelle, j'ai droit à un streptocoque et au staphylocoque doré !!! Merci l'hôpital !!!

En même temps que moi, mon père est hospitalisé en urgence, paralysé par une hernie discale, il a été évacué par les pompiers par la fenêtre de sa chambre. Ma mère de son côté est invalide (sclérose en plaques). Le lendemain mon père vient me rendre visite en fauteuil roulant accompagné par un ami (merci Marcel. J), ainsi que ma mère accompagnée par ses ambulanciers c’était l’horreur d’avoir l’impression que plus personne n’allait bien !!! Mais c'était bon de les avoir là prés de moi dans ce lieu sordide ! En effet la réa c'est déjà pas marrant, mais cette réa là est la pire de toutes celle que je vais connaitre par la suite, en sous-sol, pas de fenêtre, pas de jour des néons en pleine figure nuit et jour et quand je me dis gênée par ceux-ci pour dormir, on me répond que je ne suis pas là pour dormir mais pour en sortir vivante !!! Merci bonsoir !!

Le 23/3/2004 après-midi, on me remonte dans le service.

Le 24/3/2004, j'ai du sang dans les selles, et le pansement est plein de pu, on me fait un scanner et hop la fistule s'est complètement ré ouverte, je repars de zéro !!!

Donc toujours hôpital et à jeun cela fait 52 jours d'affilés.

Le 28/3/2004 j'ai le droit de sortir pour aller voter ça fait toujours autant de bien d'être dehors !!!

Le 31/3/04, togd, la fistule est fermée !!!

Le 5/4/04 on me fait boire du bleu qui ne ressort pas ! OUF !

Le 6/4/04 on me donne de l'eau !

Le 9/4/04 je fais 87,5 kg et j'ai perdu 29 cm de tour de poitrine, 21 cm de tour de hanche et 32 cm de tour de taille mais à quel prix ?
Ceci étant à cette date je ne regrette pas de m'être faite opérer, la vie est dure ; mais la vie de "mince" (tout est relatif mais étant passée de 123 kg à 87,5 je me sens mince) commence à me plaire !

On me re-passe à TTB ! Victoire !! Qu'est-ce qu'il a bon goût ce bouillon !!! Moi qui n'aimais pas ça avant je me régale avec ce soir !! C'est mieux que du caviar !!! Quel bonheur un bol d'eau sale chaude et je suis aux anges !!!

Le 12/04/04 je bois de l'eau et tout ressort dans ma plaie, je panique, j'appelle les infirmières qui sont désemparées et me disent qu'il faut voir le lendemain avec le chirurgien. Le lendemain !!!


J’ai senti l'eau passer de ma bouche directement dans ma plaie et s'écouler sur mon ventre A L'EXTÉRIEUR !!!! C'était terrorisant j’ai eu l'impression que tout était ouvert que je n’avais plus d’enveloppe corporelle ! Je stresse, je pleure, je me sens perdue. Je téléphone à mes sœurs et à mes parents et je trouve en eux des ressources pour continuer !

Le 13/04/04 on me fait boire du bleu qui ressort intégralement dans la plaie !!!!
Donc la fistule est ré ouverte, je repars pour jeuner !

Le 15/4/04 on change ma voie centrale pour éviter une nouvelle infection.

Le 16/4/04 on me fait une écho-doppler du bras droit je ne sais même pas pourquoi !

On me fait un togd, en effet la fistule est ré ouverte ! Ce que j'ai oublié de vous préciser c'est que chaque togd était suivi d'un scanner. Je pense que je subis pratiquement l’équivalent d’une radiothérapie ! Qu'est ce que je prends comme rayons c’est dingue, ça commence à me travailler le cerveau je suis mal.

Le 17/4/04 j'ai une permission, j'en profite pour faire un tour en Italie avec des amis, c'est cool ! Je me laisse aller, je ne pense à rien, je me sens bien.

Le 18/4/04 on m’annonce que l'on ne va plus me perfuser que la nuit de 20h à 8h. Génial je vais un peu retrouver de la liberté la journée sans mon chien (lire pied à perf) !!

Ce jour, pendant ma permission je suis allée avec ma sœur, ma mère et ma nièce à flunch que c'était dur d'être là à jeun !!! Mais bon entre être là à jeun avec ceux que j’aime plus que tout, ou à l'hôpital je préfère de beaucoup être là.

Le fait est que je commence à comprendre la signification du mot privation !! Si je l'avais intégré avant celui-là je n'en serais peut-être pas là qui sait ?

Le 19/4/04, on me fait boire du bleu : il ne ressort pas !! Cool !! C'est fini !! Mais je reste sereine pourtant, j’ai de plus en plus de mal à croire en ma guérison.

Le 21/4/04, une chirurgienne du service passe me dire que je ne recommence pas à boire tout de suite et que l'on va attendre quelques jours par précaution vu les précédents épisodes (douche écossaise à tous les coups comme vous pouvez le lire depuis le début). Un peu plus tard dans la journée, en mon absence (j'étais dans le hall de l'hôpital), le professeur chef du service de chirurgie digestive où je me trouve ordonne à l'infirmière de me donner à boire.
Lorsque je reviens et que l'infirmière me dit ça, je m'inquiète de ces contradictions. Celle-ci appelle la surveillante pour lui expliquer, cette dernière m'engueule et me demande d'écouter ce que dit le professeur. C'est quand même lui le chef de service !

Cette contradiction n’est qu’un exemple, en effet, les 6 chirurgiens et les 2 internes du service passeront leur temps lors de leurs visites bi-quotidiennes à défiler dans ma chambre à tour de rôle sans qu’aucun jamais n'est était capable de tenir le même discours que celui qui l’avait précédé à mon chevet. Parfois même ils venaient à plusieurs et se posaient des questions sur leurs doutes, leurs interrogations et leurs inquiétudes à mon sujet et ceci toujours devant moi !
Si bien qu’un jour en parlant avec 3 d’entre eux je leur ai demandé d’apprendre à communiquer entre eux car toutes ces contradictions étaient ingérables pour moi. C’était inquiétant, traumatisant et ça se rajoutait aux journées difficiles que je gérais déjà depuis trop longtemps maintenant et avec de plus en plus de mal sans m’en plaindre pour autant.

Le 23/4/04, je bois et je sens l'eau couler dans ma plaie et sur mon ventre !

Le 24/4/04 gros abcès de paroi dans la nuit je monte à 38°C8 de fièvre.

Le 26/4/04 le chirurgien me ré ouvre complètement la plaie qui commençait à se fermer avec une pince, ceci à vif, sur mon lit ! Bonjour la stérilité et la douleur !! Dans la nuit je suis tombée à 8 de Ta et j’ai fait un malaise en allant aux toilettes. Puis début d’une nouvelle urticaire aiguë et on ne savait toujours pas à quoi j’étais allergique !!!

Depuis le 2 février, date de mon retour à l’hôpital, je réclame une chambre individuelle, voir les gens défiler dans ma chambre, manger, vivre, et pour certaines mourir commence à peser. Les chirurgiens décident alors que pour avoir une chambre individuelle, il faut que je change de service ! Quel choc, j’ai mes attaches, mes habitudes, j’ai confiance ici pourquoi aller ailleurs mais je n’ai pas mon mot à dire !
Le 29/4/04, on me change de service, je rejoins le service de nourriture parentérale au 4ème dans une chambre particulière mais avec le micro-ondes qui réchauffe la nourriture pour les patients en face de ma chambre. Je suis à jeun et les odeurs de nourritures me chatouillent les narines. C’est de la torture ? Non il n’y a pas d’autre solution. Ok je m’y ferais comme pour tout le reste, après tout ce n’est pas le pire !

A cause de l'urticaire et de la fièvre, on ne m'alimente même plus par parentérale du 29/4/04 au 03/05/04 au soir ! Je meurs de soif et je commence à avoir faim.

Le 4/5/04 on change ma voie centrale. Pourquoi faire ??? Puisque…


Le 7/5/04, on me pose un cathéter de nutrition tunnelisé au niveau du sein gauche, le médecin fait un faux mouvement ou je ne sais quoi, le fait est que dans la foulée, j’ai droit à un pneumothorax, je m’étouffe, j’ai mal, j’ai peur.


Je fais un début d’embolie gazeuse, je panique complètement, mais on me demande sèchement de me calmer, car tout est réglé, je ne risque PLUS rien !

On se rend compte dans le même temps que mes gammas GT sont élevés. Pour cette raison le 10/5/04 écho du foie : ouf tout va bien de ce côté là !

Le 11/5/04 cela fait 100 jours d'affilés que je suis hospitalisée et 134 jours d'hospitalisation depuis l'opération. Avec espoirs et désespoirs incessants. Mais toujours pas de guérison en vue...

Le 13/5/04 togd (10ème du nom !) Tout est ok la fistule est fermée !!
Chouette mais je n’arrive pas à savourer, j’ai eu trop de fausses joies !


Mais le soir même on me redonne mes médicaments péros, je proteste un peu, puis plus énergiquement en disant que je voudrai attendre quelques jours car j'ai eu de mauvaises surprises d’abcès ou de réouverture par le passé, on (les médecins du service) m’ont répondu que cela ne servait à rien d'attendre.
Je décide donc personnellement de ne pas prendre mes médocs ni d'eau mais une infirmière me le déconseille car j'ai des antibiotiques et c'est important que je les prenne.
J'ai beau râler et les réclamer en perfusion rien n'y fait c’est non ! Par peur de l’infection je prends donc mes antibiotiques avec un peu d’eau.

Le 14/5/04 j'ai 4h de permission dans la journée c'est super !

Le 16/5/04 je vais pique-niquer avec Nanou toujours très présente durant ces épreuves, merci ma chère et tendre amie ce que tu as fait je ne l'oublierai jamais ! TU ES LA SEULE AMIE A AVOIR ÉTÉ LA DE A à Z !!

Mais à ce sujet, que devrais-je dire et je ne le dirai JAMAIS ASSEZ du soutien sans faille et constant durant tout ce temps, sans jamais se plaindre ou défaillir de mes sœurs et mes parents (merci papa, maman, Sido et Mouki) HEUREUSEMENT que vous étiez là !! Merci Chiara et Maxence d’être venus me voir dans cet antre quand vous étiez là c’était magique !
Seule j'aurai lâché prise depuis longtemps.

Les 17, 18, 19, 20 j'accède à des permissions de journée c'est super je revis ! En revanche le retour à l’hôpital le soir est de plus en plus difficile !

Le 20/5/04, je rentre plus tôt de permission, je ne me sens pas bien. En effet, j'ai 39°C de température. On me redonne des antibiotiques et du topalgic en perf et vers 21h30 début d'œdème de Quincke et nouveau choc anaphylactique !
Les 2 infirmières de nuit constatent que je suis entrain de craquer psychologiquement, elles décident de faire l'effort de me garder dans le service et l'une d'elle passe toute sa nuit à mes côtés pendant que l'autre gère seule le service (merci Audrey et Vilma jamais je n’oublierai ce que vous avez fait cette nuit là et toutes les autres) ! Tout cela, pour m'éviter un retour aux soins intensifs !! Je n'oublierai jamais ce geste qui m'a tant fait de bien psychologiquement !
Et comme d'habitude en cas d'infection, on me supprime ma nourriture parentérale les 20, 21, 22, 23, 24, 25 sans rien me donner d'autre.
Le 25/5/04 je râle car j'ai faim !
Le 25/5/04 au soir on me rebranche ma nourriture ouf ça fait du bien en fait je suis encore plus privée que privée !

Le 27/5/04 on me fait une radio du cathéter tout va bien !

Le 30/5/04 on me propose de m'apprendre à me rebrancher le cathéter toute seule, et si je réussis à apprendre je rentre chez moi !!! La motivation est immense !!
Durée estimée de l'apprentissage : 15 jours au bout desquels: « la liberté » !
L'apprentissage se déroule bien, je fais les gestes en présence d'une infirmière dans la chambre et le 7/6/04, j'effectue mon premier branchement toute seule, l'infirmière est dans son bureau avec un parlophone au cas où j'ai besoin d'aide. Car je suis dans ces moments là entièrement "stérile" et je ne peux rien toucher. Je gère bien tout ça ! La sortie s'annonce !!

Le 11/5/04 on me fait une radio des poumons tout va bien de ce côté là.

Le 14 juin 2004 soit 134 jours après être rentrée en février et 171 jours depuis l'opération passés à l'hôpital, JE SORS ! Certes chargée de colis pour faire ma parentérale à la maison mais je sors définitivement !

Le 15/6/04 je reprends le travail en étant à jeun toute la journée et en me branchant la parentérale le soir (aucune obligation de mon employeur de ce côté là au contraire j’ai énormément été soutenue par quelques collègues mais aussi et surtout par mes supérieurs hiérarchiques et ma Direction. Simple besoin pour moi de connaître de nouveau une vie sociale).

Le 7/7/04 je fais de nouveau un abcès, le chirurgien me ré ouvre comme précédemment dans son cabinet sur sa table d'auscultation.

Le 26/7/04 j'apprends par ma sœur Sido (qui sera à l’origine de cette rencontre qui s'avérera vitale), l'existence d’un chirurgien sur Nice qui selon elle est un grand spécialiste dans le domaine je me rends donc chez lui afin d'avoir son avis.

Lorsqu’il entend mon récit il n'en revient pas et me propose dés le 29/7/04 une hospitalisation en clinique pour faire une fistulographie (ce qu'ils ne m'ont jamais fait à l'hôpital).
Là, il se rend compte que ma fistule a 2 trajets et que lorsque je suis allongée sur le dos je n'ai pas de fuite au togd. C'est pour cela que mes togd étaient bons à l'hôpital sans que la fistule soit pour autant fermée ! De plus quand un trajet était fermé l'autre pouvait être ouvert !
Il me fait placer un drain et dés le 30/7/04 me ré alimente péros car la parentérale est entrain d'abîmer mon foie d’où mes gamma GT élevés !
Mais très vite la nourriture ressort intégralement par le drain je pouvais manger une olive (exemple bien sûr) elle ressortait intacte !

Je sors de clinique le 31/7/2004 et reprend aussitôt le travail.

Le 5/8/04 je fais un méga malaise je suis complètement déshydratée et manque de potassium, donc retour à la clinique.
Le 9/8/04 lui et le radiologue décident alors de me poser une prothèse dans l’œsophage pour tenter de boucher le trou de la fistule, et me ré alimenter petit à petit normalement.
Cela fait un bien fou mais la prothèse était prévue sur une période de 3 à 6 semaines, et rien ne se passe comme prévu, je commence à être convaincue que je ne guérirai jamais.
Le drain sort régulièrement de mon ventre je fonce à la clinique on me le remet, et j'ai des soins infirmiers en ville deux fois par jours, on me nettoie la plaie, le drain, change la poche, à l'occasion on me remet le drain déplacé en attendant que je sois reçue à la clinique.
Sur ce coup là, j'ai eu une chance monumentale de trouver sur ma route une grande conscience professionnelle, une hygiène irréprochable (pas d'infection durant tout ce temps alors que j'étais tellement faible et fragile et que le moindre écart d'hygiène de leur part aurait engendré une nouvelle infection, une reprise d'antibiotiques etc. De plus, elles se sont montrées très présentes psychologiquement et disponibles à mes côtés, une qualité d’écoute hors norme (merci Noria, merci Valérie je ne vous oublierai jamais).

La prothèse commence à former un granulome, un jour je me rends compte que je ne peux même plus avaler de l'eau je vomis systématiquement tout ce que je prends par la bouche !!

Il faut me dilater l’œsophage car la prothèse occasionne un bourgeonnement qui le rétréci, il ne fait plus que 3mm. Ce genre de dilatation se déroule sous anesthésie générale, nécessite un minimum de trois jours d'hospitalisation car il y a un risque de faire craquer l’œsophage durant la dilatation et la possibilité d’une péritonite dans les deux jours qui suivent. Cet épisode va se dérouler 9 fois en 11 mois de prothèse !


Et ce dans un nouvel hôpital hors département, nouveau décor, nouveau dépaysement, nouvelle confiance à accorder, nouvel éloignement pour ma famille, qui demeurera malgré tout toujours à mes côtés. Merci papa pour tes voyages quotidiens malgré tout ce qui t'incombait dans la prise en charge journalière de maman.

Mi avril 2005, la poche du drain ne donne plus rien ! VICTOIRE, le professeur qui s’occupe désormais de moi m'annonce que ma fistule est fermée et vraiment fermée !! Et cette fois c’est VRAI !


Mais un nouveau problème fait son apparition, la prothèse est un corps étranger qui est destinée aux gens en fin de vie afin de leur permettre de s'alimenter "normalement jusqu'au bout (la mort)".
Vous l'aurez compris elles ne sont donc pas destinées à être retirées. Vu les adhérences et l'état inflammatoire de mon ventre qu'imagine le Pr il hésite à ouvrir et à y retourner dans l'immédiat.


Le "dilatateur" lui, propose de m'hospitaliser 15 jours et d'essayer de faire tous les deux jours petit à petit des dilatations pour tenter de décoller la prothèse. Mais il m'avoue que c'est un geste qu'il n'a jamais pratiqué ce qui m'inquiète d'autant plus qu'on me fait ces dilatations sur Monaco et qu'en cas de gros problème et d'obligation d'intervention en urgence sachant qu’il peut déchirer complètement l’œsophage, ce sera le chirurgien de garde qui interviendra.

ET ÇA c'est NON ! Si quelqu'un doit y retourner c'est le Pr qui m'a repris en main ou personne !

Lors de ma dernière dilatation en septembre 2005, les photos et vidéos prises sont accablantes, la prothèse est tellement étriquée dans mes chairs qu'on dirait un tatouage ! Photos ci-après : http://vponzanellimonbypass.blog4ever.com/blog/photo-290375.html

Lorsque que, le Professeur les voit, il m’annonce qu’il va falloir y retourner, on n'a plus le choix je ne peux pas garder ce corps étranger sujet à tant de désagrément toute ma vie en sachant que je suis loin d'être une personne en fin de vie.

Je pleure, je m'effondre tout ça pour ça ? Pourquoi m'avoir fait vivre tout cela ? Il y a forcément une raison ! Tout s'explique !


Le Pr m'explique que vu le terrain inflammatoire qu'il y avait jusqu'à présent il était très risqué d'y retourner (comprendre de ré ouvrir).

Mais là IL FAUT LE FAIRE !

Je passe par des périodes de doutes, de déprimes y retourner ou mourir ! Dur dilemme après tout ce parcours.

Le soutien des miens (mes sœurs et parents), m'interdit de m'arrêter là, j'ai peur, je suis terrorisée, mais la vie est toujours là alors je décide de continuer à la vivre et je choisis de me faire ré-ré-ré..... opérer.

J'en parle avec ma famille et je décide de passer les fêtes de fin d'années "tranquille" et d'envisager l'opération pour janvier. Je monte prendre l’avis d’un grand chirurgien du by-pass sur Paris, sa proposition est en tout similaire à celle du Professeur niçois ! C’est donc décidé tout se fera à Nice, près des miens, j’ai trop besoin d’eux et j’ai maintenant acquis toute la confiance dont j’avais besoin par ce deuxième avis en mon Prof sur Nice.


Le Pr, lui me propose rapidement, le plus rapidement possible.


Là de nouveau larmes, doutes j'ai peur car la période où il veut m'opérer correspond quasiment jour pour jour à mon by-pass début novembre 2003 !! Je bloque sur mon anniversaire le 20 novembre ça fait 2 ans de suite que je le passe à l'hôpital et là je ne veux pas être opérée avant (comme quoi des fois on bloque sur des bêtises mais c'était peut-être ma manière de reculer encore un peu....)

J'en parle finalement avec le professeur qui comprend très bien et me propose le 30 novembre 2005. Mais pas au-delà !
Là commence une série interminable d’examens médicaux pré opératoire pneumologue, cardiologue, gastroentérologue avec fibro etc....


Tout est ok il ne reste plus que l’anesthésiste et là c’est le coup de grâce ! Celui-ci me dresse un tableau beaucoup plus noir que je ne l'imaginais.


J’ai 8 % de chance de sortir vivante de cette intervention !


Je pense que psychologiquement le Professeur avait voulu m'épargner certains détails que l’anesthésiste était obligé de me donner :

Entre 6 et 9 heures d'intervention. Le doute de ce que le chir va trouver en ouvrant. La possibilité pour lui de pouvoir faire quelque chose ou rien, et devoir refermer sans toucher. 8% de chance d'en sortir vivante. 3 jours de réanimation s'en suivront, je serai réveillée petit à petit en restant intubée pour me réchauffer les poumons artificiellement plus rapidement. Il n'est pas persuadé que vu mon état de carences à tous les niveaux j’aurai la force de revenir seule (ou accompagnée) à la vie. (Je fais 47 kg !!!)


En effet lors d'une intervention la température du corps baisse de 1 à 3 points et il faut donc pouvoir récupérer dans un temps déterminé la température normale du corps . Il me fait signer un papier notant que toute anesthésie générale représente un risque de mort. Et il me dit enfin que je dois m’estimer contente qu’il ait accepté de m’anesthésier car vu mon état peu d’anesthésistes prendraient ce risque !


Je suis achevée, décomposée heureusement que mon père est là sinon je fuis le plus loin possible peut-être dans l'au-delà tellement je n'en peux plus !!

La veille de l'opération je suis hospitalisée dans une clinique sur les hauteurs de Nice nord, tout le monde est très gentil et attentionné, mes sœurs passent me voir mes amies m'appellent (Merci Martine (ma belette) notamment, entre le moment où tu m'as géré sur Paris et par la suite ton soutien a été sans faille !) mais ma tête est déjà sur le billot....

Le lendemain matin à 7 heures avant que je ne descende au bloc mon père et ma sœur Sido sont là quel bonheur !! Ils m'accompagnent jusqu'à l'ascenseur cela me rassure beaucoup et me fait un bien fou. Même si cela sent un possible et probable adieu... 8%.....

J'arrive en salle d'opération, l'anesthésiste adorable et hypra compétent m'attend déjà, il tente de me rassurer mais je suis en larmes je ne retiens plus rien, je craque, j’ai peur.
L'assistante du Professeur rentre dans le bloc vient vers moi m'embrasse, me distrait, me bichonne, le Pr rentre à son tour, me dit : « ne vous inquiétez pas je vous ai toujours dit que je vous sortirai de là on est au bout, tout se passera bien je vous le certifie ! »

Durant le temps où l'anesthésiste se prépare et me prépare, l'assistante du Pr ne me lâche plus et le professeur me tient la main en la caressant, je me sens plus sereine, ON PEUT Y ALLER QUELLE QU'EN SOIT L'ISSUE JE SUIS EN PAIX !

L'intervention a durée 8 heures ils ont rencontré ce qu'ils redoutaient le plus à l'intérieur. 5 fistules borgnes persistaient, le ventre était plein de pu, tout était colmaté. Ils ont été obligés de me couper un bout de foie car il était collé à l'estomac. Par ailleurs, ils ont longtemps réfléchit et ce sont même arrêtés d'opérer, car pour trouver une partie saine d’œsophage il fallait remonter dans le thorax et le dilemme était : « va-t-on y arriver ou va t-il falloir faire une thoracotomie (couper les côtes) pour récupérer ce morceau d’œsophage sain mais si lointain ».
Finalement le Pr et son assistante décident de tenter de tirer au maximum sur l’œsophage en passant sous les côtes, il me coupe un bout de plèvre, mais bravo à ces virtuoses qui arrivent à tout faire sans procéder à une thoracotomie !

EN revanche, le réveil est une véritable catastrophe !!

Je suis en réanimation intubée et les doigts attachés au lit pour que je n'arrache pas tout en me réveillant. Et soudain, je vis l'horreur, je crie, j'appelle mais aucun son ne peut sortir de ma bouche complètement occupée par ce tube. Je crois m'étouffer ! Puis on arrive, on me rassure et on me dit qu'on va me débrancher tout de suite ce qui représente pour moi une éternité. Celle-ci n'aurait duré en fait que quelques minutes d'après l'anesthésiste mais qui m'ont paru une éternité.

La Nuit qui suit est abominable des douleurs impossibles à calmer même avec les plus fortes doses de morphines, les infirmiers de réa ne savent plus quoi faire pour me soulager.
Au petit matin une infirmière a l'idée de me donner du perfalgan (dafalgan en perf) ce qui a eu beaucoup plus d'effet sur moi que toutes les doses d'analgésiques qu'ils m'avaient donné toute la nuit.
La douleur a été insupportable comme ça durant 2 jours.

Dés le deuxième jour on me lève et on me met sur un fauteuil.

Le troisième, étant moins algique l'anesthésiste consent à me faire quitter la réa (Une réa de grand luxe avec des vitres pour voir l'extérieur, le téléphone et la télévision !! A l'hôpital lors de mes longs séjours en réa, ma mère a souvent crue que j'étais décédée et qu'on lui cachait car pas de téléphone, pas de communication avec l'extérieur ! Mon père ne savait plus comment la persuader que j'étais toujours en vie !!!

Dés le lendemain de l'intervention, togd, écho abdos apparemment c'est un succès !

Moi il me faudra beaucoup plus de temps pour en être convaincue.


En revanche je prends peur quand pour la première fois on me refait le pansement, je suis ouverte du pubis au sternum c'est très impressionnant !


La cicatrice est très fine et parfaite, on m'a même fait disparaître le vilain trou de l'abcès qui s'était refermé tout seul et qui était inesthétique au possible en me coupant 5 cm de peau de chaque côté. On m’a tiré un peu la peau car en se refermant tout seul les muscles ne s'étaient pas soudés et cela faisait comme une éventration.


Un véritable travail d'artiste que cette cicatrice et que dire de l’intervention !

Mais, même si d'un point de vue médical tout va bien : on m'enlève rapidement la sonde urinaire (2 jours) et les deux drains (3 jours), je me lève, j’erre dans les couloirs puis, je suis prise d'énormes angoisses et notamment la nuit qui m'empêchent de dormir. Angoisses que je n'arrive à attribuer à rien en particulier ! J'essaye d'écouter de la musique, je réveille même une amie à 4 heures du matin tellement je panique et j'ai besoin de parler, elle est dans les vapes, on ne se comprend pas car elle est en demi-sommeil, malgré tout, cela me rassure un peu mais je ne dors toujours pas.

Le lendemain matin j'appelle mon père très tôt et lui demande de venir au plus vite car je n'arrive pas à assumer mes angoisses seule. Lorsqu'il est là je m'endors comme un bébé ! Il restera ce jour là 10 heures d'affilées à mon chevet ! (Merci papa je t'aime).

Le soir, le Professeur aux mains d'or passe me voir. Cet homme, virtuose en chirurgie s'avère être très attentif à l'être humain et à son patient. Lorsque je lui fais part de mes angoisses il comprend immédiatement, que maintenant que je n'ai plus mal, que je n’éprouve plus le besoin d’être clinique il faut que je sorte. J'ai subit un tel traumatisme en vivant mes 7 mois d'hospitalisation au premier hôpital dans des conditions épouvantables de communication entre les chirurgiens, les médecins et moi-même ! Heureusement le personnel de l’hôpital et notamment dans le service de chirurgie digestive où j’étais, a été exceptionnellement disponible et compétent, il m'a permit de supporter ça un peu moins péniblement. (merci notamment à Olga, Céline, Véro, Cathy, Elisabeth, Laetitia mais aussi et surtout Chantal, tu as su m'écouter de longues minutes, m'accorder de ton temps sur tes pauses, cela restera à jamais graver dans ma mémoire ! Tu es L'AIDE SOIGNANTE PAR EXCELLENCE ! Une grande dame ! J’espère n'avoir oublié personne. Mes piliers sur place, c'était VOUS ) !

Le Professeur décide donc que comme tout se passe bien, ré alimentation liquide comprise, il faut que je rentre chez moi au plus vite car je ne supporte plus d'être ici. Nous sommes samedi, il propose à l'anesthésiste que je sorte dés le lendemain mais celui-ci refuse car il y a des radios de contrôles à effectuer et il ne sait pas qui est de garde le lendemain en radiologie et préfère différer à lundi matin et si tout va bien je sortirai de suite après.

Lundi matin le radiologue (merci Fred. O pour tous ces mois de soutien sans faille dans mes soins et poses et reposes de mes drains, mes nombreux togd, votre patience inégalable, votre gentillesse etc. et merci ange, véronique, Annie, et Béatrice...

Le lundi matin ça traîne en longueur mon père est là très tôt je fais mes examens ras TOUT VA BIEN !

GÉNIAL ! JE SORS !


J'ai attendu avec inquiétude les 8 jours post opératoire car il parait que s'il se passe quelque chose de grave c'est dans cette période là. Puis au rythme de plusieurs coups de fil par semaine (au cabinet du Professeur et au Professeur qui m'avait laissé son n° de téléphone portable), dés que quelque chose me paraissait anormal, et d’une consultation tous les 15 jours chez le Pr, nous sommes arrivées au 3 ème mois post opératoire date à laquelle tous les examens de contrôles étés prévus pour évaluer le travail : colo, fibro, togd, scanner, écho abdominale etc. et là le verdict tombe :


JE SUIS DÉFINITIVEMENT SORTIE D'AFFAIRE ET GUÉRIE NOUS SOMMES LE 3 MARS 2006 !



Certes il a été obligé de m'enlever le moignon d'estomac qu'il me restait, depuis, je vis sans estomac. Ma vie n'est pas un long fleuve tranquille tous les jours car je suis très marquée par mon long séjour à l'hôpital où je côtoyais des gens, je sympathisais, je m'y attachais, puis certains sortaient (génial) et d'autres mouraient (à mes côtés : terribles épreuves aussi). Nous étions en vase clos tous dans la souffrance ça crée avec certains des liens forts surtout à si long terme et je les voyais mourir tous ou presque, si prés de moi, la souffrance de leur proche que j'avais côtoyé au fil de leur visite etc. etc.

MAIS POUR MOI AUJOURD’HUI C’EST FINI, LA VIE EST BELLE.


Malgré encore quelques angoisses et des difficultés à évacuer ces 2 ans et demi, des doutes dés que quelque chose ne tourne pas rond au niveau de ma santé, des difficultés à manger lorsque je suis contrariée.

Nous sommes aujourd’hui le 26 mai 2006, lundi je vais reprendre mon travail en mi-temps thérapeutique. Je mange presque normalement je dis presque car, mécaniquement je peux manger de tout mais je suis restée tellement longtemps à jeun ou avec la prothèse dans la crainte que rien ne passe que psychologiquement j'ai encore un peu de mal avec la nourriture.

Mais je vais bien et je remercie le Professeur de m'avoir sauvé la vie car s'il ne m'avait pas opéré, il ne me restait que 3 mois à vivre tellement tout pourrissaient à l'intérieur.

Ce qu’il faut retenir de mon histoire en résumé, c’est que le by-pass est un miracle pour les obèses comme nous mais que c’est loin d’être une intervention anodine et que même en respectant les consignes des professionnels de la santé à la lettre les aléas existent.

L’autre point très important à retenir, je pèse 53 kg et physiquement je me plais et je ne regrette donc pas mon geste et à aucun moment je ne l’ai regretté. Sauf peut-être en ce moment où je commence à être lasse d’avoir toujours des peurs, des lourdeurs au niveau du ventre, de nombreuses incapacités physique et la reconstruction de ma dentition et de moi-même, où j’ai l’impression de ne pas vivre, mais de survivre.

Voilà, c’est un scoop très détaillé, je ne l'avais encore jamais écrit comme cela dans les moindres détails. Peut-être car j'ai besoin et envie de tirer un trait si difficile à tracer sur tout cela

Mars 2006 :
Je n'ai plus une dent potable, elles s'effritent toutes du à la dénutrition que j'ai subit à l'hôpital (scorbut etc.). Mes cheveux repoussent un peu. MAIS le pire c'est le traumatisme mental que j'ai eu dans le cadre de la reprise de mon travail. Ils ont assimilés mon traumatisme à l'hôpital à celui d'une personne ayant sur vécue à un attentat terroriste !! Voilà mais je ne me plains pas car je me reconstruis tranquillement, je suis en thérapie et surtout je vis ou survis, mais je suis là !!!
Nous sommes le 2 novembre 2008, la date anniversaire de mon opération ratée approche je ne suis pas super bien, toutes les années le mois de novembre est dur pour moi.
Mon traitement dentaire commencé en mai 2006 va s’achever la semaine prochaine, on m’a extrait toutes les dents, et mercredi je fais le dernier essayage de mon appareil dentaire. Je n’en reviens pas, je viens d’assumer 1 an et demi de sortie de regard des autres etc. sans dent ! Jamais je n’aurai cru pouvoir faire cela.



Papa, MERCI encore et toujours !

Maman, Sido, Marie-Claude, je n’oublierai JAMAIS ! Je vous aime !

Nanou, tu as été IMPERIALE !


Une fois de plus, si tu n’avais pas été là je n’y serais probablement pas arrivée, merci de m’avoir accompagné à nombreux de ces rendez-vous. Malgré la période d’adaptation qui risque d’être longue, {car j’ai un SADAM (syndrome algodystrophique mandibulaire) qui me provoque des douleurs au niveau de la mâchoire qui peuvent être assimilées à une polyarthrite rhumatoïde de la mâchoire, du à la perte des dents plus d’un côté que d’un autre dans les premiers temps qui a désaxé ma mâchoire}, j’aurai bientôt une bouche « normale » !
En revanche, les complications ont entrainé d’autres problèmes notamment gynéco, vue etc. j’ai de plus en plus la sensation de survivre et non de vivre.
Aujourd'hui, 17 novembre 2009, je viens de passer le cap des 6 ans après by-pass, mon poids est stabilisé à 60 kg, ma dentition toujours pas au point (le premier appareil a été raté et j'en suis à me demander si je supporterai de nouveau un jour des dents dans la bouche ! C'est ma plus grosse difficulté actuelle. J'ai vécu ce mois de novembre avec moins d'appréhension et moins d'angoisse que les autres années !! J'avance doucement mais surement !!!!

:: Les commentaires des internautes ::

leilime le 04/11/2008
quelle expérience... Mon Dieu!!
si j'avais lu ton récit avant de me faire opérer je ne l'aurais jamais fait je crois...
Quelle courage tu as eu...

Je voudrais te dire que quelque soit les traumatismes subit on peut toujours aller de l'avant.. cela te prendra du temps.. c'est certain.... mais avec ta thérapie et ton envie de vivre ( si tu ne l'avais pas tu ne serais probablement plus là pour raconter ton histoire!!) tu y arriveras....

Merci pour ce témoignage qui doit nous faire bien comprendre que le by-pass n'est pas anodin et que le chirurgien qui t'opère doit être professionnel, sérieux et compétent.... Habitué à ce genre d'opération..

Je te souhaite de te retrouver et de t'épanouir pour la suite de ta vie...

Sincèrement

Emilie


FATY le 04/11/2008
Chère Véronique ,

Ton histoire m' a bouleversée , renversée , traumatisée .

Ton courage est sans faille , incroyable , touchant .

T u as de la chance d' avoir une famille et des amis qui te soutiennent autant .

Après toutes tes mésaventure , je te souhaite tout le bonheur du monde .

Rien ne vaut la vie , tu t' es battue , continue à te battre .

Je suis membre de l' association et du forum de Viviane , c' est comme ça que j' ai trouvé ton blog .

Je t' embrasse et te dis bravo , pour ton courage , ton témoignage .

Ton récit donne à réfléchir , j' ai 25 ans , je pése 104 kg pour 1,73 cm .

je me fais opérer du by pass le 28/11/08 , je sais que c' est une opération lourde , mais après l' échec de l' anneau , je n' envisage pas une autre opération .

Je te laisse mo adresse mail et msn si tu as besoin de parler faty.sy@live.fr

COURAGE MA BELLE .


masset le 04/11/2008
je ne sais pas si l'on peut conclure comme ça, mais je dis formidable car t'as pu faire ton récit jusqu'au bout et je pense que ça va te faire du bien moralement pour avancer. je n'oublie pas que mon passage à nice n'a pas été anodin, ms c'était sincèrement le but.
j'essaie de passer dès que possible pour te monter le moral à bloc.
bonne continuation


MAYA le 05/11/2008
Nous nous connaissons depuis si longtemps......j'ai suivi ton parcours, aussi souvent que tu donnais de tes nouvelles durant ces longs mois de *******. Souvent j'ai eu peur pour toi, jamais je n'ai pensé que tu étais dans de telles souffrances. Comme nous sommes loin quand on ne voit pas le malade tous les jours.....Pardon ma chérie de n'avoir pas été plus présente. Ton récit m'a bouleversée. Quel courage tu as ! Que puis-je faire de plus pour toi ? je suis prête à tout pour t'aider, te soulager un peu, te redonner goût à la vie ? Sur notre forum, je me suis toujours insurgée et révoltée au point de souvent dire aux copines " attention, on ne va pas se faire opérer comme on va à Carrefour ! " Phrase idiote bien sûr mais qui veut bien dire ce que ça veut dire. Même si les examens sont correctement menés, il faut avant tout un excellent chirurgien et non pas un chir gastro qui s'est improvisé la veille, en chirurgien spécialiste by pass ou sleeve.
Prenez bien cette précaution de savoir combien d'opérations de ce genre il a pratiqué avant de vous ouvrir !.......
Il vaut mieux quelques fois aller plus loin, plus cher, mais ètre sûre de la compétence de celui en qui vous remettez votre vie.
gros bisous ma chère Véro, je reste près de toi dès que tu as besoin, tu appelles . OK ?
Maya


brigitte le 06/11/2008
je ne peux qu'admirer le courage que tu as eu ....

je ne peux en dire plus tellement je suis encore sous la lecture que je viens de faire....

bonne continuation


PONZANELLI le 07/11/2008
ma chere filleule je viens de parcourir le recit complet de tous ces moments de souffrances et d angoisses et j ai senti des larmes qui arrivaient comme j ai envi de te dire combien je t aime encore plus fort dans ces moments la et te dire que je suis avec toi de tout mon coeur ma cherie quel grand courage tu as eu pour affronter toutes ces epreuves maintenant tu es la et bien la et chaque fois que tu viens chez nous nous passons des moments merveilleux je t embrasse tres tres fort ton parrain


Viviane Roser le 22/11/2008
Oh ! je suis " estomaquée " par ton histoire.

Quel parcours ! Mon Dieu !

Il faudrait que tu couches tout cela sur papier et l'envoi à un éditeur.

De nombreuses erreurs médicales ont été commises. Tu n'as rien fait contre ce chirurgien ?

Celui qui t'a fait revivre, je le connais, il est génial. Un des meilleurs. Toujours avec son noeud papillon. Il est charmant et humain.

Maintenant tu vas devoir réapprendre à vivre. Trouver la joie de vivre. Aller de l'avant. Yala !

Que tu puisses puiser dans cette souffrance vécue la force pour continuer et aimer la vie.

Je t'embrasse affectueusement.


daisy le 22/11/2008
Je suis tres bouleversé de lire ce témoignage,je ne sais pas comment tu as fais pour tenir, moi j y serai surement pas arriver.
Je ne peux que te souhaiter de vivre enfin sans douleurs,j ai une énorme admiration pour les gens comme toi ,qui se battent aussi fort,chapeau!
Gros bisous.


brigitte le 22/11/2008
je te re félicite pour tout ce courage ......
Mon blog


ladyblue le 28/11/2008
Bonjour, je viens de lire ton récit et il m'a bouleversée. J'admire ton courage, je pense que moi j'aurai abandonné avant.
Avec tout ce que tu as passé, je peux te dire que tu as la rage de vivre (sinon tu ne serais pas là, alors même si des fois, le moral retombe, ne te laisse pas sombrer, bats-toi. Tu as des gens autour de toi qui te soutiennent et, surtout, qui t'aiment!
Profite de ta vie à fond et dis-toi que tu as passé le plus dur, le reste à côté, c'est misère.

Je fais partie du forum de Viviane et c'est comme ça que j'ai trouvé ton blog.

Je te souhaite tout le bonheur du monde et n'oublie qu'un sourire ou un petit calin avec une personne qui nous est chère (famille, amis ...)c'est le meilleur remède.


Sandrine le 28/11/2008
Bonjour !

Cela fait 9 jours que ma maman a été opérée d'un by-pass à Grasse. Elle a passé 48H en Réa car elle ne s'est pas réveillée tout de suite. Elle a fait aussi une crise de délirium. Nous avons appris hier qu'elle a une fistule suite à l'examen avec le bleu. Elle est donc à jeun : eau et nourriture. Elle aussi a une saturation respiratoire et souffle dans le même appareil que toi. Après la lecture de ton expérience, je suis inquiéte. Je ne suis pas sûr qu'elle ai la même force que toi. Te rends-tu comptes de ton endurence, de ta force de vivre ? Crois en toi et vit pleinement chaque minute qui passe ! Tu sais aujourd'hui quelles sont les personnes qui comptent pour toi et quelle valeur tu as à leurs yeux. Et cela n'a pas de prix.

Tu surmonteras ton trauma, tu en a la force ! Merci de partager ton expérience.

Gros bisous.

Sandrine.


chancette le 24/12/2008
grand respect et victoire je n es aucun mot bisous beau combat


Soph le 13/01/2009
Je viens de lire tout ton récit et, je pleure.... Je te trouve extrêmement courageuse!! Je suis également victime d'un "accident-erreur...." chirurgical qui n'a pas mis ma vie en danger comme cela a été le cas pour toi, mais qui m'a rendue handicapée à 34 ans...

Je t'admire beaucoup et te souhaite tout le bonheur que tu es en droit d'espérer...

A bientôt,

Soph
Mon blog


tine le 15/01/2009
"j’ai de plus en plus la sensation de survivre et non de vivre. Des fois je me demande pourquoi, pourquoi n’y suis-je pas restée ?"

non petite soeur, tu ne survis pas... tu vis ! et je ne veux plus jamais lire ou entendre tes vilaines pensées...
tu as encore de très belles choses à vivre, et je sais qu'avec ta pugnacité, tu arriveras à oublier les mauvais moments et à profiter au maximum de tout ce qu'il te reste à faire.
pour t'avoir accompagnée souvent dans les durs moments, je sais que tu es forte et que tu peux arriver à vivre en mettant entre parenthèses tes souffrances physiques et moral... pense à toi et uniquement à TOI.

de gros bisous de ta grande soeur qui t'aime


Fanny14 le 18/01/2009
je viens de lire ton histoire,Véro,les mots me manquent...je suis boulversée de lire tant de souffrances.Je t'admire ma Belle,plus que jamais.
Bisous

Fanny


Shérazade le 28/01/2009
Bonsoir Véro, je viens de lire ton témoignage dans son intégralité. Bravo, tu es une personne très digne d'une grande richesse. J'espère que tu as fait le nécessaire contre cet Hôpital plus que douteux. Le récit de ce qui s'y est passé est tout bonnement scandaleux et encore le mot est faible. Il n'y a même pas de mot assez fort pour décrire cela.
Bravo pour cette immense puissance de vie. Laisse ton corps se soigner physiquement et psychiquemment. Je suis certaine qu'il te viendra l'idée de ce que tu vas faire. Tu as désormais de l'or dans tout ton être qui te permettra de rebondir à tout niveau dans ta vie.
Je n'écouterais pas les personnes qui osent dire que tu n'as pas le droit de dire que tu ne devrais pas te demander pourquoi tu es restée. Il est plus que légitime de ta part, au vue de tous ces grands traumatismes accumulés, d'avoir ce ressenti. Personne n'a le droit de t'interdir quoi que ce soit au niveau de ton ressenti : même les personnes qui t'ont accompagné dans cette épreuve. Cela ne leur donne pas le droit de te dicter ce que tu as le droit de penser et de dire ou non. Tout ceci est une opinion personnelle.
Chapeau bas pour avoir tenu bon à la vie.
Je t'ai connu par le Forum de Viviane : je comprends mieux ce que tu dis.
Merci et bravo pour ce témoignage si précis. Tu as trouvé les mots justes.


matara le 06/02/2009
bonsoir vero,
et bien je dois dire que la je suis assise et je vais encore le rester car j'ai les jambes coupées...... que de souffrances.... c'est pas normal au 20 eme siécle ce sont des bouchers pas de médecins......... en tout tu es une personne solide pour avoir encaissée TOUT ça.
Bien des choses à toi
matara


Athanie le 09/03/2009
Témoignage poignant, boulversant, très dur à lire aussi...

Si j'avais lu ça avant de me faire opérer, j'aurais pas eue le courage d'aller jusqu'au bout je crois...

Merci à toi, en tout cas, désolée pour toutes ces souffrances qui ont été tiennes, tu es une vraie force de la nature, quel combat, quelle admiration que j'ai pour toi, en un mot:

BRAVO!!!

*Athanie*
http://null.centerblog.net


isabelle le 12/03/2009
vero tout histoire est très touchante, voilà pourquoi j'ai les frousses, de peur d'avoir a faire à des charlatans pr le moment je vis et je me fais opéré peur de vivoter comme avt et ça je refuse je te recontacte plus tard je vais bosser bibi zabou19
http://null.centerblog.net


crimpet genevieve le 28/03/2009
Bonjour Véro,j'avais lu ton blog sans savoir qui tu étais et avant de m'inscrire à l'asso...et c'était toi. Toi qui nous soutient. Mes pensées ne trouvent pas les mots exacts pour exprimer ce courage inoui que l'on va chercher au plus profond de notre être! je t'en admire que d'avantage. Tiens bon la barre !! geneviève


Michelle le 26/04/2009
Ma chère Véro,
Je viens de lire ton témoignage.
Ton parcours est bouleversant , je n'ai qu'admiration pour toi.

Je sais que nous avons des forces au plus profond de nous qui nous aident à rebondir. c'est illustration de ce que peut endurer un être humain. Au 21 ème siècle, c'est réellement inadmissible, je ne suis cependant pas étonnée du comportement de certains chirurgiens, qui n'en ont que le nom.
Lorsque tu parles de la vie à l'hôpital, je te comprends. J'ai accompagné des personnes qui terminaient leur vie.
Je suis intervenue pour défendre des personnes âgées.
Je sais ce que l'on peut ressentir.
C'est encore pire lorsqu'on vit ce que tu as vécu. Lorsque ton énergie t'abandonne.
C'est incroyable de voir des chirurgiens exercer , ce sont des bouchers qui ne méritent pas d'avoir un scalpel entre les mains.
J'ai une amie qui vit actuellement ce que tu as vécu.

Je crois qu'il n'y a pas de mots assez forts pour exprimer ce que je ressents.

Tu as une force , une vitalité extraordinaires pour avoir surmonté une telle épreuve, c'est absolument incroyable!

J'espère que tu vas parvenir à te reconstruire et vivre pleinement.
Je comprends mieux ta réaction pour tes dents.
courage, force, vitalité, empathie, amour, amitié, solidarité sont des mots qui te caractérisent ,la liste n'est pas exhaustive.

Je te fais de gros bisous, courage ma belle, nous sommes avec toi.



carole la luciole le 11/06/2009
Je viens de lire ton témoignage et mon histoire est un peu similaire à la tienne a part que je n'arrive pas a me rappeler ce qu'ils ont fait à la radio car jusqu'a ce que je passe la radio j'était consciente et tout s'était bien passé et ma mère ma dit que quand ils m'ont remonté je n'arrêté pas de gemir et de me plaindre et en plus je suis devenue amnésique du moment ou je suis rentrée à l'hopital et du moment ou je me suis réveillée trois mois plus tard intubée je me remets petit a petit mais moi aussi je ne suis encore au top mais mes proches m'aident tout les jours
Merci pour ton témoignage et bon courage et plein de bohneur pour la suite


Erika le 26/06/2009
Je viens de finir la lecture de ton parcours. j'en ai les larmes aux yeux. Merci à toi de nous faire partager ton parcours douloureux et courageux. Je ne sais pas quoi écrire de plus, tellement je suis soufflée par ton témoignage. Je suis contente que tu sois parmi nous pour pouvoir nous faire partager ton vécu.


marie le 08/07/2009
Merci pour ce message, qui permet de partager pour une fois les parties sombres de ces opérations...
Je suis une obese morbide, et j'hesite tellement a me faire operer, j'ai peur, tellement peur..
Alors oui, c'est sur, j'ai encore plus peur maintenant, j'hesite encore plus, je me pose encore plus de questions..
Mais j'avais aussi besoin de lire, au dela de toutes les reussites que je lis partout sur le net, les moments de doutes, de peur, les rattages médicaux. Besoin de savoir les risques, en vrai. Tu as eu tellement de courage, tellement de force. J'en ai eu les larmes aux yeux en lisant.
Et tous ces details...

Merci de ton courage, parce que parler de tout ça n'est pas forcement evident.

Pardon si mes mots sont mals dits, j'essaie de trouver les mots pour dire ce que je ressens mais c'est tellement difficile...

Une chose est sure, je n'oublierai pas. Ton temoignage pesera dans mon choix.


Christèle le 11/07/2009
Chère Véro,


tout d'abord mermet moi de t'avouer que j'ai eu les larmes tout au long de ton récit, Ô combien différement mais combien je comprends ton combat... Le principal est qu'à ce jour tu sois guérie, et surtout ne commets pas mes erreurs, fais toi suivre tout le temps, et très régulièrement.

J'ai 25 ans, et le 3 Mai 2006 j'ai fais un by pass par ceolio qui s'est pas trop mal passé, pas à me plaindre, mais quelques mois après, crises de douleurs à se tordre le ventre.
Fn 2007 après x x x x crise on décèle des calculs hépatiques, ablations de la vésicule biliaire.

Quelques mois de tranquillité.

Mi 2008, alors que je lis, je suis prise de violente douleur dans le ventre, j'en hurle, je me tape, urgences === rien

idem une 10 aine de crises de plus

Février 2009: pleine nuit en camping, hurlement, crise, urgences samu.
Les médecins ne comprennent pas: douleur, vomissements, ventre souple, impression de me tordre, fièvre.
Mais il est 3h du mat, et au CH on dit que la nuit le médecin fait pas d'écho, alors les échos ou scan, demamain matin 8h, mais demain matin 8h, crise passée, alors on me fait sortir.

Mon médedecin m'envoie voir encore une gastro qui soulèveve encore l'hypothese d'une occlusion sur bride, si encore on faisait les clichés à temps....

Pareil le 1er Mai, meme combat meme sortir


29 Juin 2008, Dax
"Candie, appelle sos médecins j'ai des douleurs atroces comme les fois d'avant"
elle le fait, le samu décide directement de me transporter.
SAmedi, urgences , on ne trovue rien si ce n'est qu'on me demande de souffrir sans crier...

Samedi nuit, hébergement en maternité
dimanche, service de chir
Lundi 14h, je souffre, le chir dit on arrete tout, j'ouvre, je pars au bloc.

Il a trouvé après 3h avec une belle laparotomie une nécrose de l'estomac + 3
l de supuration interne.

Le 2 jUILLET, on me traite comme une miraculée, je suis passée près, l'estomac depuis longts s'était retourné et pourrissais sur lui meme...
Mais le lendemain, embollie pulomonaire, retour en réa, et réinfection avec température.

Aujourd'hui 11 Juillet, je sui tjs à l'hopital en médecine, plu de fièvre, on me dit que tout va bien, mais que le by pass a bien failli me tuer, et les carences en étaient vicieuses et cachées;

Moi tant que je ne men suis pas sortie Vero, désolée je ne peux ne pas regretter parce que morte d'obésité ça se fait pas forcément f=dans les souffrances de péritonite et embollies, etc etc...

Je te tiendrais au courant....


sev' le 13/08/2009
oh làlà quelle histoire!! mis ma pauvre!!!
je suis venu la lire car je vait faire un parcourt pour beneficier d'une sleeve car mon obesité me rend tres malade (c'est aps pour etre belle m'en fou..) mon dos mon bassin...mon coeur tout ça ça douille...et malgré des finance ric rac je vais prendre une 2em mutuelle et allez voir un bon chir bien reputé, et ce que je vient de lire me conforte dans mon choix(car vite je pourrai me dire "idiote appelle donc le CHU ça te coutera rien!!") tu fais bien de temoigner ça nous apprend à nous mefier des connard qui profite de notre detresse pour se faire du fric...sans aucun respect!

quand c'est bien fait, avec un bon chir et une bone equipe avant pendant et apres..ces operation sont geniales...c'est un vrai soin quand on est envahis apr nos kilos...

je suis desolée que ça se soit mal passé pour toi

ça me dechire le coeur car c'est injuste!

bises


maelie le 24/08/2009
vero, je viens de lire ton témoignage bouleversant, quelle force, quelle ténacité tu as eu, bravo à toi je te souhaite beaucoup de bonheur que tu mérite amplement, tu es super courageuse gros bisous


eynia le 06/11/2009
Véro j'ai lu, et ça m'a fait vraiment mal, j'ai honte pour ces gens qui t'ont "charcutée" et encore le mot est faible, et on paie ces gens, ils vivent bien, ils te disent d'arrêter ton cinéma, que tout va bien, pour leur porte-monnaie, oui c'est sûr.
J'espère que tu as porté plainte, ce n'est pas tant le fait d'avoir une compensation pécuniaire, mais le fait que ce chirurgien soit reconnu incompétent, et coupable de son manque de professionnalisme, qu'il présente des excuses publiques, c'est ça qui te permettra de te reconstruire.

Car franchement, tu as une volonté incroyable, je t'admire pour tout ce que tu as subi et vaincu, je te souhaite de trouver le bonheur à tous les niveaux, tu le mérites amplement.

Je te serre contre mon coeur, et je dis à toutes les personnes qui font du mal sur cette terre, du plus petit mal au plus grand, qu'elles seront un jour punies, car la justice céleste existe.
Et je trouve incroyable de trouver dans certains commentaires ici ce genre de personnes, qui osent te dire leur admiration et leur peine alors qu'elles sont méchantes dans la vie.


Anonyme le 17/11/2009
Je reste sans voix,Vero chapeau on t'adore bisous pat et steff


Anonyme le 22/11/2009
bonjour je m appelle kate je me suis faite operer d un by pass mardi 17 novembre 2009 ; je ne suis pas allee en soins intensifs de je n ai pas eu de radio de cotrole .mercredi jeudi et vendredi des douleurs mes pas de temperature et depuis vendredi soir je fais de la temperature 38,70 en moyenne . je suis sorti de la clinique samedi matin avec 38 de temperature mon chirurgien dit que ses une inflammation du poumon legere et que la temperature devrait rester 4 a 5 jours. JE SERAIT RASSUREE DE SAVOIR QUE D AUTRE PERSONNE SON PASSER PAR LA ;MERCI DE VOTRE SOUTIEN


Anonyme le 08/02/2010
J'en ai des frissons et la larme à l'oeil.
Pour ceux qui vont lire cette histoire au plus haut point touchante, je me présente :
Je m'appelle Eric Boulogne, J'ai été opéré d'une sleeve gastrectomie le 1 er juillet 2009. Sleeve qui s'est avérée compliquée.
Je me plainds de ce que j'ai vécu pendant 6 mois, mais franchement je suis un petit joueur à coté de toi Véronique.
Chapeau MADAME quel courage.
Tiens le coup, la vie est rop belle avec ces kg en moins, mais tu les as payés trés cher.
Je serais ravi de te rencontrer et de discuter avec toi.
Eric


BOURLARD SYLVIANE le 26/02/2010
domage pour tout ce que vous avez subie en plus les 6 année PASSER MOI PAR COMPTE JE SUIS OPERE UNE CHIRURGIE DE L TOUT C EST TRES BIEN PASSE IL Y A UN PARCOUR DE COMBATTENT A FAIRE DE QUELQUES MOIS MES TOUT VA BIEN DE 140KG AU DEPARD JE FAI 85KG ET DEPUIS 2MOIS JE NAI PLUS PERDU JE SUIS SUIVI PAR LE CHIRURGIEN DE LE CLINIQUE ET NOUS AVONS TOUT LES 2 MOIS DE RENDEVOUS EN GROUPE BON COURAGE A VOUS SI VOUS DESIREZ PARLE VOILA MON MAIL SYVIANE -59 @LIVE.FRA BIENTOT
http://MAJORETTE.centerblog.net


sabrina le 26/05/2010
bravo pour ton récit je te cache pas que j'en ai pleuré j'avais tellement mal pour toi !!! mais comment comment un chirurgien a t(il pu te laisser autant souffrir

bravp a ce professeur qui a su t'écouter et surtout a réussit a comprendre et te soigner

tu as réussit soit fiere parce que tu n'as pas baissée les bras

bisous


Franck le 04/06/2010
Ma grande amie,

je viens de lire tes moments de souffrance qui m'ont vraiment retourné.
Je t'ai connu on avait 15 ans à l'époque et on avait la meme passion : le tennis de table.
Cela fait maintenant plus de 25 ans et pourtant je m'en souvient comme si c'était hier.
Tu étais pour moi un mystere comment une fille avec un tel surpoids pouvait jouer aussi bien?
tu avais une telle souplesse et une rage de vaincre qu'il m'arrivait de m'arreter pour te regarder jouer. Tu as été un exemple.
C'est vrai tu étais grosse et pourtant tu avais un visage d'ange donc mignone....
Comme toi tout au long de ma vie j'ai eu un probleme de surpoid alors je suis bien placé pour te comprendre et apprécier chaque nuance dans ton récit.
J'ai un regret ne pas avoir eu la chance d'etre présent pour t'aider à passer ces moments difficiles, j'espère rattraper ce temps perdu car tu es une fille géniale avec un coeur grand comme ça!!!
Quelque soit l'apparence que tu puisses avoir tu seras toujours magnifique.
Il y a quelques mois une simple discussion avec toi sur les dangers de maigrir à tout prix m'a ouvert les yeux et fait un grand déclic, tu m'as dit une phrase tellement anodine AVEC LA VOLONTE ON ARRIVE A TOUT
Maintenant que j'ai lu tout ce que tu as subit je peux dire que TA VOLONTE a été exemplaire et que tu en sorts vainqueur. Alors FELICITATIONSSSSS
Grace à toi comme cela faisait des années que je ne pouvais plus maigrir j'ai trouver cette volonté de vouloir réussir à perdre ces fichus kilos et en 4 mois j'ai perdu plus de 20kg.

Alors tu vois chere Véro l'admiration que j'avais pour toi il y a plus de 25 ans et bien je l'ai toujours

Je crois en l'importance de chaque etre sur terre, tu peux etre fiere de ton combat et je suis sur que tu en aideras plus d'un.

Chaleureuse pensée

Franck


Thier le 07/09/2010
bonjour,
je viens de lire ton parcours tu a eu beaucoup de courage,je suis touché pour ce qui c est passé. maintenant tu va de l'avant oublie le passé pas facile je pense que personne peux ce faire une image de ce qui est arrivé.

tu as beaucoup de mérite profite de la vie maintenant.a deux cent a l heure.



Thier le 07/09/2010
j'ai oublié de dire ca fait mal de lire ce que je viens de lire.
je comprend pas la médecine parfois......


Karine le 23/11/2010
Merci pour ce temoignage, si dure mais pourtant si benefique pour les gens qui comme moi se renseigne sur le by pass. Je vois mon chirurgien mardi pour mettre en place le debut du parcours medical.
Je vois que je le lis quelque jours apres le 7 eme anniversaire e la "boucherie" dont tu a été victime.
Bravo d'avoir survecu tout ca et bravo a ta famille de t'avoir tant epaulé.
J'espere vivement que maintenant tout se passe pour le mieux our toi et je te souhaite d'etre tres heureuse


Anonyme le 23/02/2011
Mais quelle courage, je suis en larmes devant ton histoire, je viens de me faire operé d'une sleeve, j'espere ne jamais vivre ça...que dire a part BRAVO, parce que si ton moral n'avais pas était là, tu t'en serais jamais sorti et tu auraos baiser les bras....Bisous


Suzie+P. le 28/03/2011
Bonjour, et bravo pour votre courage !

Je souhaiterais savoir quel est le nom du fameux professeur de l'Archet auquel vous avez eu à faire. En effet, mon père est décédé il y a un peu plus d'un mois dans des conditions quelque peu douteuses, et il était "suivi" si tant est que l'on puisse appeler ça un suivi, par le chef du service de chirurgie digestive de l'Archet. Est-ce cette même pourriture qui vous a fait enduré tout cela?
Votre association est-elle toujours d'actualité ? Quelles en sont les coordonnées?
Je souhaite agir contre cet homme et ses pratiques, il est absolument inhumain et dénué de toute compassion.
Merci.

Suzie.


Michel le 13/06/2011
Bonjour, je suis paniqué après lecture car je dois me faire un bypass dans 10 jours, j'ai déjà subit l'anneau gastrique il y a 20 ans qui a été un échec, merci pour ton témoignage tu as été courageuse, je suis aussi éducateur en sajjns et je comprends, j'espère que je survivrais, je reviendrais ici pour vous donner de mes nouvelles, j'espère que les techniques ont évoluer, je suis en Belgique a Liège et me fais opérer aux Chu des Bruyère par le Dr Konen, l'obésité c'est le cauchemar et tous ceux qui le vivent ne peuvent échapper a une opération, c'est un drame mais j'y vais avec peur et espoir, courage a tous!!!


Angélique le 16/06/2011
Bonjour, j'ai lu votre histoire et je n'en reviens pas. Comment peut-on passer à côté d'un "simple" examen qui aurait pu tout arranger dès le départ. Pour moi il est clair que vous avez été opérée par une équipe qui ne devait certainement pas être suffisamment formée sur l'opération qu'ils vous ont faite et n'ont pas su gérer les complications par la suite... au risque de vous tuer. Je fais la démarche pour un by-pass actuellement et votre expérience je vais m'en servir pour questionner l'équipe que je vais rencontrer fin juin.
Ma généraliste m'a indiqué une équipe de professionnels au CHI de Poissy, le Professeur y a même sa spécialité décrite dans tous les sens sur leur site Internet.
J'espère qu'aujourd'hui en 2011 vous allez mieux et que vous arrivez ou arriverez à faire le deuil de ces mois de terreur.
Amicalement
Angélique


kaouette le 06/07/2011
bonsoir a tous,boulversent ,apres un anneaux en 1997 plusieurs problemes.un masson en 2002,resultat moins 55 kg,mais reprise au fur et a mesure,en octobre prochain un bypass,j'espere que tout va bien se passer,bon courage a tous ceux qui vont y avoir recourt .depart 142 kg,stabilisée a 88kg,descendu a 81kg,et aujourd'hui,114kg,quelle poisse tous c kg!!!


michel le 06/07/2011
Bon courage, il y a deux semaine que je suis bypassé après 20 ans avec l'anneau mais ca va l'opération c'est bien passée, j'ai pu rentré tès vite (trop...!!) opéré le jeudi matin chez moi le samedi midi...
Les problèmes rencontré considérés normaux sur deux semaines: Douleurs dans l'intestin, écoulement des eaux et de sang par le trou ou le drain était, et difficulté a aller a la toilette (douleur, transpiration, chute de tension) Le chirurgien dit que cela est normal car en celio ont gonfle le ventre avec de l'air et on lave avec du liquide et tout cela doit s'évacuer de façon naturel et ça donne aussi des paralysie de l'intestin donc tout est lié, ça peut rester 6 semaines, pour le reste je suis très content sauf pour les piqures quotidienne dans le ventre qui reste un moment que je n'aime pas :)

Michel


da silva cunha le 20/07/2011
franchement jsuis desolé pour toi mais sache ke toute operation il peux avoir des risque prend soin de toi bis


Jorian le 29/11/2011
Bonsoir Vero, franchement je te comprends, ne pas penser que le comportement de ce chirurgien est isolé, NON, j'en ai connu moi aussi un comme celui-ci.
Respect pour le courage dont tu as fait part, bravo à ton entourage et surtout aime et ne cherche pas à savoir qui ne t'aime pas, c'est de l'énergie de perdue.
Bises Jorian


Anonyme le 23/02/2012
je te felicite pour ton courage et la force que tu a eu bravo!!!!!!


Boka le 17/03/2012
Bonsoir , je viens de subir un by pass, si j avais lu ton histoire avant je n aurais pas été , c est atroce ce qui t est arrive mais je voudrais saluer ton courage ta ténacité et bravo pour le soutien de ta famille .


volles le 03/05/2012
urgent pourriez vous svp me contacter ou me laisser votre numero de téléphone car j ai ma fille de 26 ans qui galére depuis le 17 janvier on ne sais plus quoi faire me laisser un sms serait superd sympa cordiallement


veropmonbypass le 03/05/2012
Bonjour volles, vous me demandez de vous contacter mais je n'ai aucun moyen de le faire ni adresse mail ni n°. Cordialement. V. P
http://veropmonbypass.centerblog.net


Angelique le 03/05/2012
Re-bonjour.
Il y a presque un an je lisais votre témoignage et je me suis promis de me servir de votre histoire. L'équipe qui s'est occupée de mon by pass début janvier a été surprise de mes questions et je suis devenue une incollable sur le sujet.
Aujourd'hui j'ai perdu 22 kilos et grace a vous j'ai pu aborder l'opération sereinement.
Merci.


Maryse le 12/11/2012
Je vous ai lue, du debut à la fin. J'ai vecu de grosses emotions en vous lisant. Je vais me faire opérer dans un mois. le 14 dec 2012, et c'est vrai que j'ai les boules.
Le chir qui m'a fait une gastroplastie verticale par laparotomie en 2000 a utilisé un tube plastique pour créer un neopylore, et le tube est en train de passer à l'interieur et de dechirer mon estomac. Cette gastroplastie a été un echec. J'ai perdu 40 kg, j'en ai repris 20 entre 2000 et 2008, mais je m'etais stabilisée et en 2009, j'ai eu une thyroidite d'hashimoto (hypothyroidie) et j'ai repris 25 kgs en 2 ans. Bref, à ce jour, j'en ai reperdu9, avec le traitement de levothyrox, mais je reste en obesité morbide avec un IMC de 47. J'ai choisi un derivation bilio-pancreatique avec switch duodenal. Mais j'ai les boules pour les consequences possibles et pour la laparotomie, car ca douille, j'en ai eu deux dejà et en plus en 2008, je m'etais fait refaire le ventre et j'ai bien peur que tout soit bousillé.
Voilà, c'est dit...
Mais j'espere pour vous que vous etes heureuse et en meilleure santé maintenant!!!